Enfant prodige, Mozart développe à 3 ans à peine, d’énormes dispositions pour le clavecin et les autres instruments disponibles dans la maison, qui vibre littéralement d’une passion pour cette discipline artistique. Il apprend rapidement le violon et l’orgue et se met à composer ses premières œuvres à l’âge de 6 ans. Son père, tout à fait conscient d’avoir engendré un génie, lui est complètement dévoué. C’est lui qui prendra en charge toute son éducation.
Reçu à la cour de Vienne et acclamé, il entreprend alors, à partir de 1763 une tournée européenne. Il enchante les souverains et leur cour de ses prestations, se nourrissant lui-même de ce voyage, y puisant de belles sources d’inspirations. Il découvre l’opéra italien et s’initie à la symphonie auprès du fils cadet de Bach, à Londres.
Versailles aimerait le garder comme musicien, mais il préfère continuer son apprentissage dans les grandes capitales. Son père est accusé parfois de faire de lui un singe savant, mais sa notoriété grandissante et ses performances viennent prouver le contraire.
Mozart est, bel et bien, un enfant prodige. Il n’a que 11 ans lorsqu’il crée son premier opéra, Apollo et Hyacinthus, d’autres suivront rapidement. Il est nommé Maître de concert un an plus tard, puis se rend en Italie pour étudier plus profondément l’opéra, une matière dans laquelle il excellera comme le prouvent les Noces de Figaro, Don Giovani, la Flute enchantée et bien d’autres.
Il multiplie les honneurs, accédant à des titres de noblesse réservés à bien plus vieux que lui. Rentré chez lui, il quitte sa charge lorsque l’Archevêque de Salzbourg qui l’avait nommé meurt en 1772, alors que son successeur est peu sensible à son art.
Il produit ses premiers opéras bouffes, qui sont un succès à Munich, où il séjourne avec sa mère. Puis ce sera la Symphonie Parisienne dans la capitale française. Lorsque sa mère décède en 1778, il rentre chez lui et occupe un poste d’organiste à la cour et dans la cathédrale de Salzbourg. Sa vie est faite d’incessants allers-retours, dans une frénésie de compositions musicales et de prestations plus ou moins intimistes. Installé à Vienne il se marie en 1782 avec Constance Weber, avec laquelle il aura six enfants.
Il continue ses créations musicales, insatiable et soucieux de toujours progresser dans un domaine où il est pourtant le meilleur. Influencé par l’esprit du Siècle des Lumières, il entre en franc-maçonnerie en 1784, cet apprentissage lui inspirera une douzaine d’œuvres.
Ayant brûlé de nombreuses étapes dans sa vie et de petite santé, il meurt à 35 ans seulement, sans avoir achevé le requiem prémonitoire qu’il était en train d’écrire.
Personnage essentiel de l’histoire de la musique, l’on recense plus de 800 œuvres de très grandes qualités écrites par ses soins. Il a porté à leur firmament la sonate, l’opéra, le concerto, la symphonie.
Le véritable et unique génie de la musique classique.